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Jocelyne Duchesne

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Biographie

Suite à des séjours au Mexique et au Guatemala en aide  humanitaire, Jocelyne Duchesne ressent l’élan de créer à mains nues comme à  l’époque de la civilisation maya. Ayant travaillé le bronze et surtout l’aluminium, depuis plus de 20 ans, elle choisit l’argile qui la met en relation directe avec la mère de ces métaux. Écologiquement, elle concrétise son rêve de diminuer l’empreinte carbone de ses réalisations.  En créatrice aux gestes spontanés, son rapport à la matière est viscéral et instinctif. À son contact, l’intimité s’installe aussitôt. Elle y plonge pour inscrire son identité plurielle de peintre-sculptrice. Telle une danse à saveur tribale, le façonnage manuel établit une connexion de l’esprit à la manière qui fait émerger un savoir enfoui, de symboles et d’archétypes. Ces derniers pourraient conserver la mémoire des itinérances de  l’humain se déplaçant sur des territoires dénués de frontière et de langue. Cette forme de pré-écriture porte une indéniable filiation  avec ses tableaux « Poésie analphabète » 1998, présentée à Dakar et l’installation « Trans-Mutation » 2005, exposée à la salle Léo-Ayotte de Culture Shawinigan. Depuis lors, elle a greffé à sa démarche le souci du territoire et de la culture.  


C’est d’ailleurs dans l’installation « Noirs COBALT » 2021, qu’elle dispose ses œuvres de manière à inviter le visiteur à entrer dans le cercle sacré. Sa circonférence entrecoupée délimite un territoire ritualisé. Composé de monolithes et de tablettes en céramique, ils sont cuits selon des  procédés utilisés à différentes époques de l’histoire. Telles des trouvailles archéologiques à ciel ouvert, l’on pourrait présumer que ce corpus d’oeuvres 2D et 3D fait office d’artéfacts portant les traces mémorielles de l’homo sapiens à travers les âges.

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